Quelles différences entre les diabètes de type 1, 2 et gestationnel ?

Quelles différences entre les diabètes de type 1, 2 et gestationnel ?

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Table des matières

Le diabète est une maladie non transmissible qui s’étend partout dans le monde. Auparavant, les croyances populaires estimaient que seuls les pays dits développés étaient touchés par cette pathologie, on sait désormais que ce fait n’est pas avéré et que le diabète est un fléau mondial. En 2023, on estime que plus de 540 millions (10,5% de la population mondiale) de personnes ayant entre 20 et 79 ans seraient touchées par le diabète. Cependant, environ la moitié d’entre elles ne seraient pas diagnostiquées. Une étude récente de la Fédération internationale du diabète (FID) affirme que ce pourcentage ira croissant dans les années à venir et que la maladie touchera probablement 783 millions de personnes en 2045. Ce chiffre est alarmant puisque l’OMS considère déjà cette maladie comme l’un des principaux “tueurs au monde”.

Information, prévention, prise en charge et accompagnement des patients sont tant d’aspects essentiels à prendre en compte pour faire reculer la maladie. Parmi les chiffres que nous vous avons donnés, il est cependant important de distinguer les différents types de diabètes. Nous souhaitions donc faire un zoom sur cette maladie dont on ne parle que trop peu alors qu’elle devient si importante lorsqu’elle entre dans nos vies.

Qu'est ce que le diabète ?

Le diabète est une maladie chronique définie par un trouble du métabolisme des glucides. Pour faire simple, cela signifie que le sucre (glucose) apporté dans notre alimentation reste dans le sang au lieu de pénétrer dans nos cellules pour y être transformé en énergie ou pour y être stocké. Cela a pour conséquence un taux anormalement élevé de sucre dans le sang (glycémie), pouvant engendrer de fortes complications.

Pour quelle raison peut-on déclencher un diabète ?

Pour comprendre le diabète, il est important de débuter par comprendre ce qu’est la glycémie. Cette dernière se définit par le taux de sucre dans le sang. Elle varie au cours de la journée selon les aliments ingérés et est régulée par deux hormones principales, sécrétées par le pancréas :

  • L’insuline responsable de la diminution de la glycémie après un repas (rôle hypoglycémiante). La diminution de la glycémie est expliquée par la mise en réserve du glucose dans nos cellules pour l’énergie, au niveau du foie, dans les muscles sous forme de glycogène, ou encore dans le tissu adipeux sous forme de triglycérides. 
  • Le glucagon est une hormone ayant pour rôle d’augmenter la glycémie en période de jeun par la formation de glucose à partir des réserves glucidiques (rôle hyperglycémiante) : c’est la glycogénolyse.

C’est l’action de ces deux hormones qui permet la stabilisation de la glycémie. 

Cependant, lorsqu’une personne est atteinte de diabète ce système de régulation est dysfonctionnel. En effet, le diabète intervient lorsque notre pancréas ne produit plus d’insuline (ou n’est plus capable d’utiliser de manière suffisamment efficace l’insuline qu’il produit)

Comment le diabète est-il diagnostiqué ?

A jeun, la glycémie est généralement comprise entre 0,7 et 1,0 g/l. Le diabète est diagnostiqué lorsque le taux de glycémie à jeun est supérieur ou égale à 1,26 g/l de sang à deux reprises successives.

Quels sont les symptômes du diabète ?

Plusieurs signes cliniques peuvent annoncer le début de cette maladie. Les premiers symptômes sont dus à la glycémie anormalement élevée :

  • Perte de poids paradoxalement associée à une augmentation de l’appétit
  • Sensation de fatigue voir de somnolence
  • Besoin d’uriner fréquemment 
  • Une soif excessive liée à une déshydratation 
  • Engourdissement et picotement dans les mains et les pieds (diabète de type 2)
  • Cicatrisation lente des blessures (diabète de type 2)

A l’issus de ces symptômes, si la maladie n’est pas prise en charge rapidement, des signes plus alarmants apparaissent tels qu’une perte d’appétit, des troubles de la vue, des odeurs fruités à l’haleine, des odeurs urinaires anormales et des troubles de la conscience. 

Insuline_et_medicament_diabete

Le diabète de type 1 apparaît généralement de manière brutale avec des symptômes importants qui ont longtemps été absents. Paradoxalement, beaucoup de gens souffrant de diabète de type II s’ignorent pendant longtemps, car les symptômes sont moins flagrants que pour les personnes atteintes du diabète de type I. En effet, on estime à 500 000 personnes le nombre de personne en France à souffrir de diabète de Type 2 sans le savoir. Pourtant, il augment le risque d’infarctus et de cécité. Se faire dépister est donc essentiel pour prévenir ce type de complications.  

Les 3 différents types de diabète

On distingue aujourd’hui généralement trois types de diabètes. En réalité il en existe d’autres, mais ils sont plus rares (diabète Mody par exemple). Voici les trois types de diabète les plus fréquents :

  • l’insulino-dépendant (diabète de type I)
  • insulino-resistant (diabète de type II) 
  • le diabète gestationnel.

Ces derniers diffèrent non seulement par leurs causes, mais également dans leurs traitement. Zoom donc sur les 3 différents types de diabète.

Infographie types de Diabète

Diabète de type 1 et diabète de type 2 : quelles différences ?

Diabète de Type 1

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune. Elle touche environ 10% des diabétiques sur une population généralement jeune.

Ce diabète est causé par la destruction auto-immune de plus de 90% des cellules béta des Ilots de Langerhans du pancréas, nécessaires à la production d’insuline. La production de cette hormone est alors impossible, le glucose ne peut être utilisé par les cellules pour produire de l’énergie ou le stocker sous forme de glycogène. De ce fait, le sucre va donc rester en stagnation constante dans le sang provoquant une hyperglycémie chronique.

Les causes du diabète de type 1

Même si les causes de cette maladie sont encore un peu floues, de nombreuses études montrent qu’il peut être la conséquence d’une prédisposition génétique, mais également de facteurs environnementaux tels que les virus ou les bactéries. En effet, l’hérédité augmenterait les risques de 8% si le père est atteint et de 4% pour la mère.

Les complications du diabète de type 1

Un mauvais équilibre de la glycémie peut avoir de très graves conséquences, notamment des risques d’hypoglycémie, ou d’acidocétose (conséquence d’une forte carence en insuline, elle peut rapidement provoquer un coma, puis, si non traité, la mort…)

Il est donc primordial d’en reconnaître les symptômes afin de corriger rapidement les anomalies de la glycémie et autres troubles sanguins.

Le traitement du diabète de type 1

Insuline_diabete

Le traitement du diabète de type 1 repose sur l’apport d’insuline (pour compenser celle qui n’est pas fabriquée de manière suffisante par le pancréas). Le choix de l’insulinothérapie (type d’insuline) dépend généralement de l’objectif fixé avec le médecin de la personne atteinte du diabète afin de contrôle son taux de sucre. Il existe différents types d’insulines: 

  • les insulines rapides 
  • les analogues lents
  • les insulines retards
  • les mélanges d’insulines

Enfin, on distingue 2 types de traitement: 

  • L’insilinothérapie conventionnelle: 2 à 3 injections sous-cutanées d’insuline rapide couplées avec 1 à 2 injections d’insuline lente. 
  • L’insulinothérapie fonctionnelle: ou l’on essaye “d’imiter” les sécrétions normales d’insuline venant du pancréas (généralement sous forme de pompe à insuline)

Diabète de Type 2

A ne pas confondre avec le diabète de type 1, le diabète de type 2 représente 90 % des diabétiques. Il se développe silencieusement pendant plusieurs années. Le diabète de type 2 apparaît majoritairement chez les sujets de plus de 40 ans, même si des cas d’adolescents apparaissent de plus en plus en France.

Il est du à une perte de sensibilité des cellules à insuline (et en particulier celles du foie, des muscles et du tissus adipeux). Ce stade s’appelle insulinorésistance. Notre organisme essaye ensuite de s’adapter et le pancréas augmente la production d’insuline. Après plusieurs années cependant, le pancréas s’épuise et ne peut plus sécréter suffisamment d’insuline pour réguler notre glycémie.  

Les causes du diabète de type 2

Même si certaines études montrent que certain profils génétiques (combinaisons de gènes) augmentent la susceptibilité du diabète de type 2,  les causes environnementales sont prépondérantes. Une alimentation déséquilibrée, notamment trop grasse et trop sucrée, combinée à la sédentarité, le manque d’activité physique ainsi que le surpoids en sont les principales causes. La flore intestinale jouerait également un rôle 

Les complications du diabète de type 2

Le diabète de type 2 entraine des complications à long terme.

En effet, il engendre des perturbations métaboliques telles que l’hypertension artérielle et les troubles lipidiques. Cela s’explique par la présence en excès de sucre dans le sang, altérant les petits et grands vaisseaux (aussi appelé artérite diabétique*). L’artérite engendre un apport d’oxygène insuffisant pour certains nerfs créant une perte de sensibilité au niveau des membres inférieurs. Des lésions se créent et l’absence de cicatrisation amène souvent à l’amputation d’un orteil, du pied ou de la jambe. 

L’impact des petits vaisseaux peut endommager la vue, et causer la rétinopathie du diabétique* (30% des diabétiques sont impactés) pouvant se dégrader jusqu’à une cécité. Les petits vaisseaux peuvent également impacter les nerfs et développer des polyneuropathies à l’origine d’une absence de sensibilité générant des blessures telles que les plaies responsables d’amputation. Cela est en partie expliqué par le manque d’oxygénation des membres inférieurs. 

L’obésité et le manque d’activité à l’origine du diabète de type II se traduisent aussi par un excès de tissus adipeux. Cette graisse se logeant dans les artères va aboutir à la formation de plaques d’athérome*. Une fois ces plaques formées, elles durcissent et s’effritent, formant des caillots remontant jusqu’au cœur, augmentant ainsi les risques d’infarctus du myocarde (chaque année 10000 diabétiques sont hospitalisés pour des infarctus du myocarde)

Le diabète provoque également une atteinte rénale. En effet, les reins ont pour mission de filtrer le sang, or à cause du taux de sucre excessif présent dans le sang, les reins s’encrassent. De ces faits, ils ne sont plus en capacité d’éliminer tous les déchets. C’est pourquoi certaines protéines telles que l’albumine* vont être présentes dans les urines. Cette accumulation de déchets dans l’organisme altère le bon fonctionnement des reins.  

Le traitement du diabète de type 2

La première prise en charge repose sur des modifications des habitudes de vie et la mise en place de mesures hygiéno-diététiques telles que :

  • Une perte de poids si nécessaire
  • Adopter une alimentation équilibrée :
    • Avec la consommation de produits frais, bruts.
    • Limiter les produits industriels riches en sucre, gras et sel.
    • Consommer des légumes à chaque repas : la présence des fibres ralentit l’absorption des nutriments et abaisse l’IG d’un repas
    • Boire régulièrement tout au long de la journée
  • Une activité physique régulière 
    • Pratiquer une activité comme la marche à pieds, le jardinage ou bien un sport de votre choix.
    • Privilégier les escaliers à la place des ascenseurs ainsi que déplacements à pieds ou à vélo (chercher les enfants à l’école). 
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Lorsque ces mesures ne sont plus suffisantes, la prescription d’un traitement médicamenteux vient s’associer. Il existe les antidiabétiques oraux ou injectables. En dernier recours un traitement par l’insuline est mis en place. 

Le diabète Gestationnel

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Le diabète gestationnel apparaît généralement entre la 24ème et 28ème, soit au sixième mois de grossesse. Cette maladie touche environ 6% des femmes enceintes et disparaît dans 60% des cas après l’accouchement. Néanmoins, il reste un facteur de risque potentiel pour la mère de développer du diabète après l’accouchement. Cette altération résulte d’une résistance des cellules pancréatiques à l’effet de l’insuline par les cellules du placenta. Ainsi, le pancréas ne parvient pas à sécréter suffisamment d’insuline pour contrer à l’effet des hormones, engendrant dans un premier temps une hyperglycémie puis avec le temps un diabète.

Les complications du diabète gestationnel

Chez les femmes enceintes, le diabète gestationnel peut potentiellement provoquer des risques pour la mère : une prise de poids, des œdèmes, de l’hypertension artérielle, une naissance prématurée ainsi que des problèmes rénaux. Des accouchements par césarienne sont très fréquents. 

Pour l’enfant, le glucose en excès est stocké dans les organes du fœtus provoquant une croissance et un poids à la naissance souvent supérieur à 4Kg rendant l’accouchement difficile pour la mère et l’enfant (dystocie des épaules).
D’autres risques sont observés : hypoglycémie néonatale, une détresse respiratoire ainsi que le développement potentiel d’un diabète de type II à l’âge adulte. 

Résumé des 3 types de diabète

Traitements des différents diabètes
Symptômes des diabètes
Après les informations que nous vous avons fournies, peut-être vous demandez-vous comment s’épanouir au quotidien lorsqu’on est diabétique ?
En suivant quelques recommandations, la vie mène son cours ! Dans l’article ci-dessous, nous vous partageons nos conseils pour bien vivre avec votre pathologie diabétique, quelle qu’elle soit ! 😉


Pourquoi manger IG bas quand on est diabétique ?

Qu'est-ce que l'indice glycémique ?

 Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est important de rappeler à tous ce qu’est l’indice glycémique. Pour commencer, l’indice glycémique, plus communément appelé IG est un indicateur du taux de sucre dans le sang. Ce taux varie en fonction de nos repas et des aliments que nous mangeons. Les aliments et leur IG peuvent être classés sur une échelle allant de 0 à 100, ce qui va permettre de différencier ceux ayant un IG bas, moyen et élevé. Pour votre information :

IG inférieur à 50 : Les aliments IG bas : Ils provoquent une élévation progressive et douce de notre glycémie car l’absorption de sucre est plus lente.

IG entre 51 et 70 : Les aliments IG modérés : Ils provoquent une élévation de la glycémie légèrement plus forte que les IG bas, et potentiellement parfois une légère hypoglycémie réactionnelle.

IG supérieur à 70 : Les aliments IG élevés : Ils provoquent une augmentation brutale de la glycémie, suivie inévitablement par une hypoglycémie réactionnelle qui provoque une sensation de fatigue importante et une envie de grignoter.

Courbes des Indices Glycémiques

Manger IG bas, de nombreux bienfaits pour chaque type de diabète

En ayant connaissance de ces éléments, on peut alors se demander quel va être l’intérêt d’une alimentation IG bas pour une personne atteinte de diabète. Il convient tout d’abord de garder à l’esprit que c’est un rythme de vie et non pas un régime. Manger IG bas aura des conséquences positives sur votre courbe de glycémie, qui se stabilisera alors et ce pour votre plus grand bien !

Si les avantages d’une telle alimentation sont bénéfiques pour tous, ils peuvent également différés pour une personne atteinte d’un diabète de type 1, une personne atteinte d’un diabète de type 2 ou une personne atteinte de diabète gestationnel :

  • Pour le diabète de type 1, manger IG bas va permettre d’anticiper les variations de la courbe de glycémie et donc par la même occasion de gérer en amont les doses d’insulines à s’injecter. Autant vous dire que cela simplifie grandement le quotidien.
  • Pour le diabète de type 2, l’alimentation IG bas convient en complément d’un traitement adapté. Les repas à IG bas agiront comme un régulateur et viendront ainsi compléter les conseils de votre praticien d’effectuer une activité physique régulière et de suivre votre traitement pour stabiliser votre glycémie. Avec une alimentation IG bas, vous minimisez la résistance de vos cellules à l’insuline, mais diminuez aussi vos risques de développer des problèmes cardiovasculaires (maladies du cœur, hypertension artérielle, AVC). Par ailleurs, cela vous permettra de perdre du poids tout en mangeant sans frustration (les préparations Max de Génie en sont la preuve!).
  • En prévention du diabète de type 2, on peut également choisir d’adopter une alimentation à IG bas, dans le but de ne pas faire subir de pics de glycémie à son pancréas en lui donnant trop de sucre. Effectivement, si celui-ci devient résistant au sucre, il est possible que vos cellules s’habituent à recevoir des doses trop fréquentes d’insuline. En mangeant IG bas, on évite les pics de glycémie, mais aussi l’apport excessif d’insuline et il est alors possible d’atténuer les risques de contracter un diabète de type 2.
  • Pour le diabète gestationnel, adopter une alimentation IG bas en complément, bien évidemment, de repas variés et équilibrés agit contre l’hyperglycémie. Cela permet de réduire significativement les risques endossés par le bébé et par la maman. Si durant une grossesse avec diabète gestationnel l’alimentation n’est pas surveillée, alors le bébé pourrait prendre trop de poids (ce qui compliquerait l’accouchement) et développer de plus grandes chances de contracter un diabète dans sa future vie. A la naissance, il se pourrait également qu’il soit en hypoglycémie néonatale et connaisse une détresse respiratoire. Pour ce qui est de la maman, celle-ci pourrait accoucher prématurément et par césarienne, ainsi que contracter un diabète de type 2 après sa grossesse. Manger des aliments à indice glycémique faible viendra atténuer ces risques. Ce rythme de vie est aussi recommandé pour une femme enceinte chez qui aucun diabète gestationnel n’a été dépisté. Cela permet, comme dit précédemment, de prévenir tout risque d’apparition d’un diabète qui pourrait se révéler ennuyeux pour vous et votre bébé. Si vous souhaitez en savoir plus, lisez notre article abordant le diabète gestationnel (explication, conseils et astuces).

Bien qu’il faille réguler ce que l’on mange, l’alimentation IG bas n’est pas pour autant restrictive. En effet, vous pouvez à votre guise manger de bons gâteaux pour satisfaire votre gourmandise. Vous pouvez d’ailleurs craquer sereinement pour nos préparations à pâtisseries toutes plus délicieuses les unes que les autres sans pour autant voir votre glycémie augmenter. C’est la preuve qu’une alimentation IG bas est non seulement saine, mais aussi et surtout gourmande !

Vous l’aurez compris, en tant que diabétique (mais pas uniquement), il existe de nombreuses raisons d’adopter une alimentation IG bas. Les bienfaits sont multiples, puisque sans avoir à se restreindre, ce mode de vie permet de réguler sa faim et d’éviter par la même occasion les fringales, sources de variation de la glycémie. Ainsi, que vous soyez diabétique ou non, je vous invite à vous renseigner plus en détail sur les bienfaits de l’alimentation IG bas.

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