Quand on est parent d’un enfant diabétique, encore trop jeune pour pouvoir rester seul sans la supervision d’un adulte, et pas encore capable de maîtriser le protocole lié à son diabète, on se rend rapidement compte que la vie ne sera plus la même. Un tas de questions vous traversent l’esprit, et un sujet particulier arrivera bien vite dans votre tête : Comment fait-on, en tant que parent d’enfant diabétique, quand on a besoin de s’accorder un instant pour souffler? Sommes-nous condamnés à ne plus pouvoir s’accorder de moments loin de son enfant tant qu’il n’est pas suffisamment indépendant? Nous ne le pensons pas ! Mais alors, à qui peut-on confier son enfant? Qui sera à même de l’encadrer avec sa particularité d’être atteint de diabète, une pathologie souvent inconnue par le plus grand nombre ? Les services de baby-sitting traditionnels ne sont pas suffisamment adaptés pour gérer la situation, mais alors vers qui se tourner ? Et comment parvenir à faire confiance, à déléguer et arriver à profiter alors que vous ne pouvez pas gérer la courbe de glycémie de votre enfant à distance?
Parce que le diabète de votre enfant ne doit mettre personne dans une situation inconfortable et stressante ; ni l’enfant, ni vous.
Cet article voit le jour grâce à Adeline, déterminée à vous rendre la vie plus facile
Dans cet article, vous découvrirez le témoignage d’Adeline, maman de deux jeunes enfants dont un garçon diabétique. Elle vous partagera son expérience concernant la garde de ses enfants, encore trop jeunes pour pouvoir rester seuls à la maison. À travers son récit, elle vous exposera ses constats : que le cercle familial, aussi bienveillant et impliqué soit-il, ne peut pas être un relais permanent suffisant pour les parents. Et qu’un parent, en tant qu’individu ou en tant que couple, a besoin de prendre du temps pour soi. Mais elle ne s’arrêtera pas là et vous présentera SA solution, l’activité qui la fait vibrer et qui ne pourra que vous intéresser !
Parents et proches d’un jeune enfant diabétique, nous vous souhaitons une excellente lecture, en espérant de tout cœur qu’elle éclairera votre lanterne !
UNE PETITE MISE EN CONTEXTE S’IMPOSE !
La découverte du diabète de son fils, Marceau
La découverte du diabète de type 1 de Marceau, alors âgé de 3 ans et demi à l’époque, a été un véritable choc dans toute la famille. Nous sommes en juillet 2018 à Lille, en pleine canicule. Adeline rentre tout juste de maternité avec la petite Augustine, et le couple appréhende le retour à la maison. Une chaleur insoutenable, un petit garçon ultra dynamique, un nouveau rythme avec bébé, et une chute d’hormones qu’il va falloir gérer. Adeline nous en parle avec du recul, car Marceau est aujourd’hui âgé de 7 ans.
Des symptômes inconnus, facilement rattachables à d’autres causes
Dans ce contexte, le couple remarque effectivement que Marceau boit plusieurs litres d’eau durant la journée. Mais il fait extrêmement chaud, inutile de s’inquiéter ! Il va aussi plus régulièrement aux toilettes, conséquence classique d’une grande consommation d’eau. Quand Marceau a un petit accident pendant la nuit alors qu’il était déjà propre, ils mettent naturellement ça sur l’eau consommée. Et puis l’arrivée d’un nouveau membre dans la famille engendre des émotions ! Oui mais voilà, un jour où il fait bien moins chaud, Marceau continue de boire une quantité impressionnante d’eau. Petit à petit, il devient aussi moins énergique.
Adeline : “À ce moment-là, on ne le reconnaissait plus. Notre petit garçon ultra dynamique et plein d’énergie était éteint. Mon mari a alors tapé “enfant qui boit beaucoup” sur Google, et là, c’est la première fois qu’on pense au diabète. On y pense mais on n’y croit pas pour autant. On veut d’abord aller chez le médecin avant de s’alarmer !”
Reconnaître les symptômes du diabète de type 1
En méconnaissance complète de la maladie, il est impossible de reconnaître les symptômes du diabète de type 1
Effectivement, en méconnaissance complète de la maladie, il est impossible de reconnaître les symptômes du diabète de type 1. On peut alors passer à côté de signaux d’alerte très facilement. S’ils ne sont pas repérés assez tôt et que l’enfant n’est pas pris en charge, les conséquences peuvent malheureusement être dramatiques.
Parmi les symptômes les plus fréquents du diabète de type 1 et d’hyperglycémie, on remarque :
- Une augmentation de la faim et ou de la soif
- Un besoin d’uriner fréquent, nuit et jour
- Une perte de poids malgré un appétit grandissant
- La bouche et la gorge sèches
- Des sensations de fatigue et somnolence, voire une vision trouble
Toutefois, une personne atteinte de diabète de type 1 ne ressentira aucun symptôme au début de la maladie. Ceux-ci surviennent lorsque 80% des cellules sont détruites.
Source : Ameli
Une annonce brutale et difficile à accepter
Adeline : “Quelques heures seulement après la prise de sang, je reçois un appel pour m’annoncer que Marceau est bien diabétique. Sans pincettes et avec mon second bébé qui hurle en fond sonore, l’annonce a été brutale. Dans une situation de panique, s’enchaîne ensuite un rendez-vous chez le médecin. Il nous annonce que c’est grave et qu’il faut aller à l’hôpital en urgence, ils nous attendent déjà. Quand on arrive là-bas, le personnel médical s’affaire rapidement autour de lui. Le verdict tombe : 4,5 de glycémie, et 13 de glyquée. Des résultats costauds, qui expliquent son état !”
Une annonce brutale, en partie adoucie grâce à l’entourage familial et médical
Adeline : “À ce moment, il est primordial d’avoir un entourage présent et aidant, prêt à prendre le relais. À l’époque, mes beaux-parents nous ont énormément aidé. Ils sont notamment venus avec nous chez le médecin avant de partir à l’hôpital. Le must, c’est aussi la chance qu’on a eue de tomber sur un personnel médical hyper compréhensif et compatissant !”
La gestion actuelle du diabète de Marceau
Dès la sortie de l’hôpital, Marceau était régulé par stylo et possédait le Freestyle. À l’époque, je pense que le diabétologue a voulu nous proposer quelque chose de simple, plus facile à gérer qu’une pompe. Plus tard, on a fini par changer de système parce que Marceau ne supportait plus le stylo. Aujourd’hui, il est sous pompe depuis 2 ans. Il est en boucle semi-fermée avec la Tandem t:slim et le Dexcom G6.
Les premiers besoins de faire garder les enfants se font sentir
Faire appel à la famille pour garder ses enfants ?
Une solution rassurante, mais pas à la portée de tous
Adeline : “On a la chance d’avoir mes beaux-parents qui n’habitent pas très loin de chez nous. Ils sont d’accord pour prendre les enfants quand on en a besoin. Mes parents, qui habitent plus loin, ont déjà pris les enfants sur une période de plusieurs jours aussi ! Mais dans le quotidien, les grands-parents ne peuvent pas toujours être la solution. C’est déjà une grande chance que nous avons, mais on ne voulait pas s’appuyer sur eux en permanence. Ce n’est pas un back-up quotidien suffisant !”
Si vous avez la chance de pouvoir confier vos enfants à un membre de votre famille, c’est toujours rassurant. Le lien de confiance est établi, aussi bien avec vous qu’avec l’enfant. Mais tout le monde n’a pas cette possibilité, et ceux qui l’ont ne veulent parfois pas faire appel sans cesse à ces personnes. Il arrive aussi que les grands-parents ou d’autres membres de la famille ne se sentent pas capables de prendre la responsabilité de gérer le diabète de l’enfant, et ça peut aussi se comprendre.
C'est un rôle qui ne s'improvise pas !
Une solution idéale pour les séjours de plusieurs jours
Adeline : “Mes parents habitent à quelques heures de chez nous, et Marceau et sa soeur ont déjà été plusieurs jours voire une semaine chez eux. Il faut dire que mon père est un ancien pompier professionnel, alors le geste de la piqûre et la taille de l’aiguille ne l’ont pas impressionnés. J’ai la chance d’avoir des parents qui ont tout de suite pu gérer, qui ont voulu faire de leur mieux dès le début. Grâce à ça, je peux leur confier les enfants pendant une semaine sans souci.”
Même si ses parents sont volontaires et aptes à gérer le diabète de Marceau, ils font appel à une infirmière à domicile lorsque les enfants sont chez leur grands-parents. Cette infirmière, formée pour poser les cathéters, rassure les parents et les grands-parents. En effet, malgré toute la bonne volonté, les équipements peuvent être compliqués à gérer. Et si le père d’Adeline commençait justement à se sentir prêt à faire ces gestes techniques lui-même, c’était sans compter le changement d’équipement à venir ! Le matériel peut être déstabilisant, alors faire appel à une personne extérieure, formée, peut s’avérer être une très bonne solution pour les séjours de plusieurs jours.
Qu’en est-il de la babysitter du coin ?
“On a ce moment de sursaut où on se dit “ah mais oui, la babysitter du coin, ça n’ira pas ” ! "
Malgré tout, dans le cas d’Adeline, la babysitter du coin faisait des études de médecine et était donc bien formée aux injections. C’est donc elle qui est venue quelques fois, quand Adeline et son mari devaient s’absenter quelques heures, avant de trouver une solution plus adaptée. Adeline explique alors comment elle s’y prenait pour briefer la babysitter avant de s’en aller.
Ce qu’il faut faire avant de confier son enfant diabétique
1. Arriver à lâcher prise en tant que parent, pour le bien-être de tous
La toute première chose à se demander avant d’envisager faire garder votre enfant en votre absence, c’est de savoir si vous êtes prêts. Vous, en tant que parent, mais aussi votre enfant. Vous devez être suffisamment à l’aise pour déléguer, suffisamment en confiance pour partir sereinement. Attention, cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas être stressé ! Être confiant mais stressé n’est pas incompatible, ce sont deux choses bien différentes.
Il faut aussi discuter avec votre enfant. Toutefois, la plupart du temps, les enfants sont très contents d’être gardés de temps en temps par quelqu’un d’autre. Ça leur fait de l’animation, c’est un moment de liberté pour eux ! Et puis le rôle d’un baby sitter n’est pas d’être sur le dos de l’enfant comme le serait un parent. Et ça, les enfants en sont bien conscients 😉
2. Le brief des gestes techniques avant de confier son enfant diabétique
Une fois que la décision de faire garder vos enfants, et notamment votre enfant diabétique a été prise, il y a plusieurs étapes auxquelles il faut penser.
Adeline : “ Elle était déjà venue à la maison pour garder les enfants plusieurs fois avant que Marceau soit diagnostiqué. Donc elle avait déjà un bon lien avec eux et savait où trouver les choses dans la maison. Mais la découverte du diabète de Marceau a évidemment changé la donne ! Alors avant de lui laisser la garde de Marceau, je testais les protocoles sur elle pour vérifier qu’elle les comprenne bien. On passait en revue les notions théoriques : les taux à atteindre, comment faire un dextro, comment se servir des bandelettes, … C’était finalement assez simple parce qu’elle avait déjà une certaine sensibilité aux gestes à faire et aux termes techniques grâce à ses études. Par contre, comme Marceau était encore au stylo à l’époque, on faisait nous-même la partie piqûre. Finalement, il y avait juste une surveillance à faire !”
En effet, faire vous-même la piqûre peut s’avérer rassurant tant pour le parent, l’enfant et le babysitter. Le geste technique et précis nécessite de la confiance et la connaissance du protocole, alors il peut être bon de laisser cette partie là aux parents quand c’est possible. C’est d’ailleurs un point dont il faut discuter avec votre baby sitter au préalable, afin que tout soit bien clair sur le sujet.
3. L’explication du protocole de resucrage à suivre
À la sortie de l’hôpital, un protocole de resucrage est confié aux parents. Mais ce protocole, complexe et presque incompréhensible pour les novices, peut s’avérer plus stressant qu’autre chose. La solution trouvée par Adeline pour simplifier les choses à sa baby sitter ? L’utilisation d’un outil créé par Sabine de “Maman designer de 2 enfants diabétiques”, bien plus ludique et visuel. L’outil permet de savoir comment se positionner par rapport au taux de l’enfant.
L’outil en question, ultra utile dans le quotidien, sans mots techniques compliqués, est idéal pour que les enfants comprennent la réaction à adopter. Pour télécharger cet outil ludique, visuel, coloré et très instructif, c’est par ici !
4. Prévoir les repas pour éviter les mauvaises surprises
Si vous vous absentez plusieurs heures, il faut aussi penser à ce que va manger votre enfant. Dans un premier temps, Adeline nous confie qu’elle privilégie des choses qui plaisent à Marceau, pour éviter qu’il ne mange pas.
Adeline : “Le risque, et surtout avec les petits, c’est qu’ils ne mangent pas. Quelqu’un qui n’est pas informé sur le diabète ne s’inquiètera pas si l’enfant ne finit pas son goûter. Il se dira qu’il n’a plus faim ! Mais quand tu connais le diabète, tu sais que si tu ne fais rien, dans 45 min ce sera la galère. Alors tu anticipes, tu réagis !”
Et cette capacité à anticiper les repas, à réagir et s’adapter aux imprévus, ce n’est pas donné à tout le monde. Bien sûr, il faut aussi arriver à lâcher prise en tant que parent pour ne pas paniquer si l’enfant décide finalement de remplacer son yaourt par un autre. Ensuite, il suffira de demander à la baby sitter de cuire telle quantité de tel ingrédient. Ou bien de cuisiner vous-même avant de partir, si ça vous rassure !
5. À quel niveau votre enfant est-il indépendant ?
Dans le cas d’Adeline, Marceau a rapidement été assez indépendant dans son diabète, malgré son jeune âge. Elle nous confie que ça contribue sans aucun doute au fait qu’elle est à l’aise pour le faire garder !
Adeline : “Quand Marceau a été diagnostiqué, il avait 3 ans et demi. Il savait donc se faire comprendre. Et depuis toujours, il est capable d’exprimer ce qu’il ressent. Il sait nous prévenir quand il sent qu’il va faire une hypoglycémie, ou qu’il est déjà trop bas. C’est aussi très rassurant pour ses enseignants à l’école par exemple. Ils sont bien plus détendus à l’idée de savoir que Marceau saura leur dire s’il se sent mal.”
Transmettre vos connaissances et apprendre à déléguer, une nécessité pour vous et votre enfant !
Quand le diabète est découvert très jeune chez un enfant, il arrive alors que celui-ci ne se souvienne pas réellement de sa “vie d’avant”. C’est un peu comme s’il avait toujours eu du diabète. L’enfant peut alors progresser à une vitesse impressionnante sur tous les sujets qui tournent autour de sa maladie. Mais pour cela, il faut être capable, en tant que parent, de transmettre sa connaissance et de déléguer.
Adeline : “Je ne le laisse pas encore faire des gestes très techniques, il ne se pose pas les cathéters tout seul par exemple. Mais il sait faire un dextro, et s’il en a envie, il peut se le faire seul ! S’il n’a pas envie, je suis bien sûr là pour le faire à sa place. On fait ça en mode jeu, parce que c’est comme ça qu’ils apprennent le mieux ! Petits, ils acquièrent tellement de réflexes précieux. Ça lui permet aussi de montrer, lorsqu’il est gardé par quelqu’un, comment on a l’habitude de faire les choses pour que ça se passe au mieux.”
Si vous jugez que cette solution n’est pas suffisante...
Et quand on n’a pas eu le temps ou l’occasion de trouver quelqu’un de préalablement formé à la maladie ? Et bien le besoin de faire garder votre enfant diabétique peut être rempli par un membre de la famille ou un(e) baby-sitter traditionnel que vous prendrez nécessairement le soin de former ! Mais si cette solution ne vous satisfait pas, si vous ne vous sentez pas suffisamment en confiance ou à l’aise avec ça, sachez qu’Adeline s’attelle depuis quelques mois déjà à vous proposer une solution adaptée et rassurante ! On vous en parle dans les lignes qui suivent.
La solution ? Un service de garde spécialisé, avec une personne sensibilisée au diabète pour garder votre enfant diabétique
Quand Adeline a voulu reprendre sa vie professionnelle, elle a été confrontée à la problématique de faire garder ses enfants sur du long terme. Le problème ne se posait plus seulement de façon exceptionnelle et ponctuelle, il prenait de l’ampleur ! Elle se demande alors : “Comment, demain, je peux avoir une vie professionnelle épanouissante, alors que mon enfant a cette maladie qui représente malgré tout une charge quotidienne? Comment je fais garder mon enfant, pour qu’il soit en sécurité, quand je ne suis pas avec lui? ”
Adeline prend alors la décision de contacter l’Aide aux Jeunes Diabétiques, qui lui confirme que cette problématique est récurrente pour de nombreuses familles. Germe alors en elle l’envie de trouver une solution, et d’aider toutes les familles dans son cas. Avec le soutien de l’AJD, un acteur identifié comme crédible et sérieux, elle démarre alors son projet de mise en relation entre des familles et des baby sitters spécialisés, nommé La Tribu des Supers.
La Tribu des Supers, c’est quoi ?
Adeline : “Le but, c’est de permettre aux parents d’avoir des moments de liberté, tout en sachant leur enfant en sécurité. Des familles viennent à moi avec un besoin de garde, et je les mets en contact avec des personnes “pré-sélectionnées” pour leurs connaissances du diabète et leur aptitude à faire du baby-sitting”.
Avec ce service, vous vous assurez donc de vous offrir les services d’une personne qualifiée pour garder vos enfants, y compris votre enfant diabétique !
Qui sont les baby sitters, appelés ici Super’Sitters?
Adeline : “À la base, la mission principale reste du baby-sitting. La personne a donc cette capacité, et une petite casquette magique supplémentaire qui permet de s’occuper de votre enfant, particulièrement”
Ces personnes sont motivées par la volonté d’aider d’autres familles. Elles veulent dépanner et sont remplies de bienveillance envers les enfants. Toutes les personnes qui pourraient être amenées à garder vos enfants sont donc des personnes très mobilisées sur le sujet du diabète. Elles connaissent toutes la maladie dans leur sphère personnelle. En effet,
- 80% des baby sitters de La Tribu des Supers sont eux-mêmes diabétiques de type 1
- 20% connaissent la maladie dans leur fratrie, ou sont déjà parents d’enfant diabétique.
Les critères de présélection des Super'Sitters?
Toutes ces personnes sont formées, opérationnelles et capables de comprendre le protocole et de l’appliquer. Et ça, Adeline se charge de le vérifier personnellement ! Avec un entretien digne de ce nom, Adeline se sert à la fois de son rôle de mère d’enfant diabétique et d’une posture la plus objective possible pour poser les bonnes questions. Elle met les candidats en situation let vérifie leur aptitude à gérer une situation de stress en s’assurant que la priorité reste le bien-être de l’enfant. Elle accorde notamment énormément d’importance à la capacité du potentiel futur super’sitter à appliquer un protocole donné, même s’il n’aurait pas fait comme ça. Adeline veut éviter une personne trop sûre d’elle qui pense savoir comment faire et challengera les parents. Ce qu’elle cherche aussi à cerner, ce sont les réflexes, la connaissance par l’expérience accumulée. Elle veille aussi à ce que la personne soit autonome, afin qu’elle ne panique pas à la moindre variation et appele sans cesse les parents.
Je suis parent d’un enfant diabétique et je suis intéressé par ce service, que dois-je faire ?
1. La prise de contact
Dans un premier temps, vous devez vous inscrire sur le site internet et compléter le formulaire de demande. Vous lui faites part de votre besoin. Adeline se chargera ensuite de programmer un entretien avec vous si c’est la première fois que vous faites appel à son service !
2. L’entretien avec Adeline
En posant un cadre sécurisant et confortable, Adeline prendra le soin de découvrir votre famille. Elle vous expliquer comment se passe une garde d’enfants avec son service et répondra à toutes vos interrogations. Adeline veillera à s’assurer que vous êtes prêts, en tant que parent, à faire garder votre enfant. Elle se renseignera également sur l’équipement de l’enfant diabétique, parce que certaines familles sont rassurées à l’idée de savoir que le sitter maîtrise déjà l’équipement. Adeline vous transmettra ensuite les conditions d’une bonne mission selon elle ! En vous donnant quelques conseils, vous pourrez appréhender ce qui vous paraissait insurmontable il y a encore quelques mois !
3. La mise en relation avec un Super'Sitter
Adeline se chargera ensuite de regarder si elle a des baby sitters dans votre périphérie. Elle les contactera personnellement pour vérifier leurs disponibilités. Vous pouvez déjà avoir un aperçu des profils dans votre région grâce à cette carte !
Si plusieurs profils sont disponibles, elle vous enverra des fiches de profils pour que vous puissiez choisir le profil avec lequel vous vous sentez le plus à l’aise. Elle vous mettra ensuite en relation, et vous transmettra ce qu’elle appelle “un guide de passation”. Celui-ci sert à retranscrire le protocole au Super’Sitter, à accompagner les deux parties afin que l’expérience se passe au mieux.
Actuellement, les villes les mieux desservies en termes de Super’Sitters sont Lille, Paris, Toulouse, Bayonne, Grenoble, Bordeaux, … Mais n’hésitez pas à faire appel à elle même si vous habitez en dehors de ces zones, le réseau se construit de jour en jour !
Cette carte évolue en permanence, cliquez dessus pour voir son évolution et n’hésitez pas à contacter Adeline dans tous les cas !
Offrez-vous ce moment, pour toute la famille !
Si le besoin d’avoir une soirée de répit est nécessaire pour prendre du temps pour soi, en tant que personne ou en tant que couple, sachez qu’il est aussi agréable pour votre enfant ! En effet, quand votre enfant comprend que son ou sa baby sitter / super’sitter est également diabétique, un lien fort se construit assez rapidement. L’enfant s’identifie, ça le rassure énormément de voir quelqu’un de “pareil que lui”. Et un petit jeu bienveillant de surveillance mutuelle de la glycémie s’installe souvent. Les parents aussi, qui n’ont parfois pas encore rencontré d’adulte DT1, sont heureux et rassurés de voir que la personne vit bien avec son diabète ! Et puis de façon générale, l’enfant voit le baby sitter / super’sitter comme quelqu’un qui va s’occuper de lui, le sortir un peu de sa routine et avec qui il va potentiellement passer un bon moment.
Les préalables à la garde de votre enfant diabétique
Avant de confier votre enfant, Adeline vous donnera quelques conseils afin d’encadrer ce qu’il est bon ou pas de confier au Super’Sitter. Avec l’expérience, voici ce qu’il faut savoir afin que vous puissiez partir le plus sereinement possible :
- Prévoyez à l’avance ce que l’enfant mangera en termes d’ingrédients et de quantités. Libre à vous ensuite de cuisiner au préalable ou non !
- Calculez vous-même les glucides et les doses d’insuline en fonction du repas prévu. Même si le baby-sitter sait évidemment le faire, sachez que même 2 parents habitués ne compteraient pas les glucides de la même façon pour un même menu pour un enfant différent. Calculez vous-même, ça permettra à tout le monde d’être le plus en confiance possible et que ça se passe le plus possible “comme d’habitude”
- Définissez qui fera la dose d’insuline. Si l’enfant est suffisamment indépendant et souhaite le faire lui-même, pourquoi pas. Les injections peuvent être un mauvais moment pour l’enfant et une action assez intrusive, et l’idée n’est pas qu’il associe le super’sitter aux gestes médicaux. S’il doit poser ce geste médical, une bonne solution sera d’amener ça comme un jeu !
Ça m’intéresse, combien ça coûte de faire garder mon enfant diabétique par un membre de La Tribu des Supers?
Si vous faites appel ponctuellement à ses services, comptez 12€ pour la mise en relation, puis 10€/heure pour la garde. Si vous vous projetez sur du plus long terme, sachez qu’il existe un système d’abonnement illimité ! Un budget abordable donc, qui valorise les compétences de la personne qui gardera votre enfant et vous permet de partir en toute tranquillité.
Les conseils d’Adeline et Max de Génie pour la garde de votre enfant diabétique
Ne vous laissez pas surprendre par une organisation de dernière minute! Dans une vie de famille, le choix d’un baby-sitter devient vite incontournable et n’est pas à prendre à la légère. Pour ça, faire appel à La Tribu des Supers est déjà un bon pas vers des personnes de confiance, aptes à gérer des enfants et en pleine connaissance du diabète !
Fiez-vous à votre intuition : confier son enfant n’est pas anodin. Vous ne vous sentez pas à l’aise avec la personne, vous avez un mauvais ressenti? Ok, cherchez quelqu’un d’autre. Vous devez trouver une personne à qui vous faites pleinement confiance pour que la garde se passe au mieux, pour tout le monde.
Rendez indépendant votre enfant en lui transmettant vos connaissances, et en lui déléguant des choses à son niveau ! Ça ne lui sera que bénéfique, et vous serez rassuré lors de vos absences. Faites ça en mode jeu, c’est comme ça que les enfants apprennent le mieux !
Soyez prêt à lâcher prise, et à accepter que les choses ne soient pas faites exactement comme vous auriez aimé que ce soit fait. Même en transmettant un protocole clair, vous ne pouvez pas imposer le même niveau d’exigence à des tiers qu’à vous-même en tant que parent.
Discuter entre parents et baby sitter de “qui fait quoi?” : Faites le point sur le repas, le calcul des glucides, les injections, ce qu’il faut donner en cas d’hypoglycémie, etc. De façon générale, moins vous laisserez de choses à l’initiative de la baby-sitter et plus vous partirez confiant.
Simplifiez éventuellement le protocole de resucrage et assurez-vous que le protocole que vous souhaitez mettre en place soit bien compris ! Pour simplifier le protocole de resucrage, on vous rappelle que l’outil de Sabine est très pratique.
Assurez-vous que la personne sache bien où trouver ce dont elle a besoin, notamment pour le resucrage ! Faites notamment le tour de la cuisine avec elle, montrez-lui tout ce qu’elle a besoin de savoir.
Écrivez un petit mémo court et précis avec les informations que vous jugez importantes : les horaires clés pour l’heure du coucher par exemple, ce qu’il faut donner pour resucrer, etc. Notez-y également votre numéro de téléphone et celui d’un autre membre de la famille dans le cas où vous ne pourriez pas répondre.
PROFITEZ ! Parce que ça doit rester le mot de la fin, et qu’il serait vraiment dommage d’avoir organisé ce moment tant attendu sans en profiter pleinement !
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